Un cheval semi-sauvage classé monument naturel national |
Composé de chevaux semi-sauvages probablement influencé par d'autres races locales, le Misaki, qui tire son nom de sa zone d'élevage, n'est pas une race à proprement parler, mais une variété, dont les origines sont obscures, est au centre d'un désaccord.
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Auteur | Claudie Quénéhen Ouadah © Reproduction Interdite |
Pour certains, le Misaki descend de chevaux chinois qui auraient été importés il y a environ 2 000 ans au Japon. Pour d'autres, le développement du Misaki remonterait à la fin du XVIIème siècle. La théorie la plus probable serait qu'il descendrait de chevaux de type mongol qui serait passés par la Corée au cours du Vème siècle. Ce qui est certains, c'est qu'il est génétiquement proche du cheval mongol et qu'il est apparenté au Yonaguni, au Tokara, et sans doute au Noma.
Un élevage sera créé dans la région en 1697 par une famille du nom de Akizuki qui était membre du clan Takanabe durant la période Edo. Le but de cet élevage était de produire des chevaux pour la guerre ainsi que pour les travaux agricoles.
Quand l'élevage va être nationalisé au cours de la révolution Meiji, il sera donné au gouvernement du Japon en 1874, et il deviendra un établissement de biens communs. A partir de là, le Misaki, élevé à l'extérieur, va être quasiment livré à lui-même presque sans aucun contact avec l'homme, sauf lors du retrait d'un reproducteur.
Il est fort probable que le Misaki a fait l'objet d'une influence extérieure, cela expliquerait sa différence génétique avec les autres chevaux natifs du pays. L'autre explication de cette spécificité serait due à l'influence de son environnement au cours de son évolution.
Comme beaucoup d'autres chevaux, la Seconde Guerre Mondial va provoquer une très forte diminution de ses effectifs, c'est à cette époque que le Misaki va être déplacé au cap Toi.
Son classement, avec son biotope, comme monument naturel national par l'agence pour les Affaires culturelles en 1953 et les mesures de protection mises en place en 2003, vont permettre de conserver cette variété proche du cheval japonais primitif.
Résistant et sobre, ce cheval semi-sauvage peu farouche, qui est frugale et rustique, a une taille au garrot comprise entre 1,24 mètre et 1,38 mètre pour un poids qui avoisine les 300 kilogrammes.
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Auteur | Claudie Quénéhen Ouadah © Reproduction Interdite |
La couleur de sa robe est généralement baie, baie pangarée, quelquefois alezane ou noire. La raie dorsale est possible. Les crins de sa crinière et de sa queue ne sont pas très longs et plutôt ébouriffés.
Sa tête assez grande présente un profil rectiligne avec des yeux en amande, son encolure est courte, son ventre est petit, sa croupe est courte, ses membres courts sont solides et ses sabots sont petits.
Il est élevé à l'état semi-sauvage à Cape Toi et sur l'île de Kyushu dans la Préfecture de Miyazaki au Japon, son pays natal.
Le Misaki est parfois contraint de se nourrir dans la forêt pour trouver de quoi manger car les pâtures sur les zones herbeuses sont parfois trop peu nombreuses. Il est toutefois très bien adapté à la vie en liberté, tout au long de l'année dans son environnement naturel.
Excellente attraction touristique, le Misaki, qui vit à l'état sauvage, est souvent pris en photo par les visiteurs émerveillés par le spectacle qui s'offre à leurs yeux. Le Misaki, se laisse admirer sans réagir, car il s'est parfaitement habitué à la présence de l'homme.
AuteurAu cours de son évolution, ces quelques 7 dates ont marqué l'histoire du Misaki.
Il y a 6 relevés disponibles pour cette section, dont vous trouverez le détail ci-dessous. Le relevé le plus faible affiche un résultat de 84 sujets pour l'année 1991, tandis que le plus grand est de 120 individus en 2016.
1991 | 84 |
1998 | 100 |
2006 | 117 |
2007 | 113 |
2008 | 115 |
2016 | 120 |
Il y a 2 relevés disponibles pour cette section, dont vous trouverez le détail ci-dessous.
1991 | 28 |
1998 | 25 |
Il y a 2 relevés disponibles pour cette section, dont vous trouverez le détail ci-dessous.
1991 | 36 |
1998 | 40 |
Il y a 2 relevés disponibles pour cette section, dont vous trouverez le détail ci-dessous.
1991 | 100 |
1998 | 100 |
Japon Le berceau de la célèbre course de chevaux ban-ei-keiba |
Cap Toi Un cap lié à l'élevage du Misaki | |
Miyazaki Une ville liée à l'élevage du Misaki |
Toutes les races du monde - Édition Delachaux et Niestlé 2014 - Par Élise Rousseau et Yann Le Bris - 543 pages - Page 376 | |
International Encyclopedia of Horse Breeds - Édition 1986 - 2007 - Par University of Oklahoma Press - 486 pages - Page 284-285 | |
Mason's World Encyclopedia of Livestock Breeds and Breeding - Édition 2002 - 2016 - 380 pages - 1107 - Par Valérie Porter - Page 486 | |
Wikipédia - Wikimedia Foundation Inc. - Encyclopédie libre - Site internet https://fr.wikipedia.org/wiki/Misaki_(cheval) | |
Breeds of Livestock - Oklahoma State University - Department of Animal Science - http://afs.okstate.edu - Site internet http://afs.okstate.edu/breeds/horses/misaki/index.html | |
GeoNames - Base de données géographiques - https://www.geonames.org - Site internet https://www.geonames.org/countries/JP/japan.html | |
Système d'Information sur la Diversité des Animaux Domestiques - DAD-IS FAO - http://www.fao.org - Enquête sur les races de la FAO | |
European Farm Animal Biodiversity Information System (EFABIS) - Source de données européennes sur les races - FabisNet - Source de données européennes DAD-IS |