![]() | L'innervation, une fonction qui contrôle l'intelligence et les sens du cheval |
L'appareil de l'innervation
La fonction de l'innervation est a pour appareil le système nerveux, qui comprend le système nerveux cérébro-spinal et le système nerveux ganglionnaire.Le système nerveux cérébro-spinal se divise en deux parties, en premier la partie centrale qui comprend l'encéphale et la moelle, et en second, une partie périphérique qui se compose des nerfs.Situé dans la cavité crânienne, l'encéphale est le centre incontournable de tout le système nerveux du cheval et se divise en trois parties le cerveau, le cervelet et le mésocéphale.
- Le cerveau, qui est la partie la plus volumineuse et la plus importante de la masse encéphalique, occupe la région antérieure de la cavité crânienne.
- Le cervelet est de taille moyenne en grosseur et se situe en arrière du cerveau.
- Le mésocéphale, qui est la partie la moins volumineuse, est situé au-dessous du cerveau et du cervelet et se prolonge en arrière vers la moelle épinière.
- La dure-mère, qui tapisse la boîte crânienne et le canal rachidien.
- L'arachnoïde, qui se déploie à la l'intérieur de la face de la dure-mère.
- La pie-mère, qui est placée entre l'arachnoïde et l'encéphale dont elle est l'enveloppe.
Le système nerveux
Chaque système nerveux a des fonctions prédéfinie et qui diffère. Le système nerveux cérébro-spinal gère les fonctions de relation, alors que le système nerveux ganglionnaire s'occupe des fonctions de la nutrition. Le rôle de chaque organe est interprété et analysé par le cerveau, qui est le siège de l'instinct et de l'intelligence. Il perçoit les impressions produites au moyen des sens et génère un fluide capable de déterminer la contraction musculaire. Quant au cervelet il est le coordinateur de tous les mouvements.Grâce à la moelle épinière, il existe une communication entre l'encéphale et les nerfs, et vice versa. Les nerfs sensitifs envoient les informations à l'encéphale et à la moelle, sur la base des impressions produites sur les organes par des agents extérieurs. Les nerfs moteurs transmettent le principe excitateur qui provient du cerveau et les mixtes. Comme chacun d'eux est capable de produire une double courant, il porte, en même temps, la sensibilité et le mouvement.
Le cortex cérébral
Les mouvements que produit le cheval ne sont pas tous programmés par son patrimoine génétique. En effet, il peut, grâce au développement de son cortex cérébral, apprendre tout au long de sa vie.Il débute très tôt chez le foal, par l'intermédiaire de jeux qui lui permettent de perfectionner la coordination de ses mouvements innés. Cette acquisition peut être au bénéfice de l'homme qui peut ainsi éduquer le cheval. L'L'équitationéquitation académique, tout comme l'entraînement, fait appel à cette capacité d'apprentissage du cerveau de mouvements inédits ou de la régularité dans une Les alluresallure donnée. Toutefois, il ne s'agit toutefois que d'un contrôle nouveau sur des mouvements génétiquement déjà acquis.L'éducation d'un cheval n'est donc basée que sur l'exploitation d'une capacité innée, soit par le renforcement de cette même capacité, soit par la réduction d'une de ses composantes, comme la croupade, une figure d'école, qui dérive de la ruade.Si l'entraînement a pour objectif d'augmenter la résistance physique à l'effort, le dressage, ou l'éducation, quant à lui, a pour objectif la mise en place de Le comportementcomportements qui permettent d'exprimer correctement des gestes nécessaires à la Les disciplinesdiscipline visée. Dans tous les cas, le dressage nécessitera une activité nerveuse cohérente, c'est-à-dire qu'il faut impérativement que le cheval comprenne ce qu'on lui demande.Si l'entraînement est basé sur une exigence quantitative de travail physique, l'éducation, quant à elle, repose sur une exigence qualitative, et sur la prise en compte des aptitudes naturelles de chaque cheval à acquérir un comportement nouveau. L'entraînement permet une progression régulière de la quantité de travail effectué par le cheval, l'éducation, quant à elle, assure la continuité dans l'acquisition de nouveaux mouvements, amené dans un ordre cohérent et constant, afin que chaque séance de travail renforce l'acquis des séances précédentes et n'ajoute, à cet même acquis, que la quantité de connaissances nouvelles qui peuvent être mémorisées par le cheval.
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