![]() | L'attelage |
La voiture hippomobile
La technologie des véhicules d’attelage s’est un peu figée à la fin du XIXème siècle et les véhicules conservent les aspects et les modes de fabrication de cette époque, bien entendu, certaines matières ont remplacé le cuir ou le bois de fabrications d’origine.Si la manière d’atteler et le concept de base des voitures nont quasiment pas changé, les matériaux et les agencements ont beaucoup évolué. Les freins mécaniques ou à manivelle sont devenues à disques, les roues en bois sont devenues métalliques, les moyeux ont été raccourcis, les alliages étant plus légers et plus résistants.
Le choix du véhicule
Il existe des voitures adaptées à chacun des choix de disciplines, comme la balade, la randonnée, l’entrainement ou compétition, mais il faut toutefois bien choisir le modèle.Après avoir correctement défini l’utilisation futur du véhicule on peut connaître le type de voiture correspondant à ses objectifs, en n’omettant pas de prendre en compte les rapports incompressibles entre la capacité de traction des L’hippologiechevaux et le poids de la voiture hippomobile. En définitif, c’est le poids du L’hippologiecheval (ou des L’hippologiechevaux) qui détermine celui de la voiture à atteler.Pour un meneur amateur, désireux de pratiquer l’attelage de loisir, il est préférable d’acquérir une voiture polyvalente, ainsi selon son évolution et ses envies, on pourra, tout à la fois, faire de la randonnée sur des chemins et participer à des Trec (Techniques de Randonnée Equestre de Compétition) attelés et à des concours d’entraînement.Il existe des suspensions classiques à lames, des barres de torsion ou des suspensions pneumatiques. En terme de sécurité on doit privilégier un véhicule munie de freins installés sur les essieux avant et arrière, les freins à disques remplaçant désormais les traditionnels freins à tambour, cette combinaison, aidera votre L’hippologiecheval à retenir le poids de la voiture.Si l’on ne souhaite pas faire de la compétition, pour plus de confort, les roues peuvent être gonflables. Pas contre, si on souhaite s’engager dans des concours officiels, le choix se portera sur des roues à bandage pour assurer à l’attelage une meilleure stabilité et une plus grande précision dans les trajectoires à négocier.Un véhicule « deux roues » sera plus léger, roulant, compacte, facile à manipuler et à transporter mais aussi beaucoup moins chère, toutefois il manquera de stabilité par rapport à la « quatre roues », avec un problème d’équilibrage de la voiture et des passagers par rapport au L’hippologiecheval. La montée et la descente de la voiture ne seront pas très pratiques pour le meneur et les places à bords seront restreintes. Un véhicule « quatre roues » sera beaucoup plus robuste et stable, avec une plus grande liberté d’action pour le L’hippologiecheval et un nombre de passagers plus important. Dans les modèles de compétition, on a le choix entre la voiture de marathon ou celle de présentation. Toutefois, la « quatre roues » sera plus lourde qu’une « deux roues », donc plus tirante pour le L’hippologiecheval.Quelque soit la pratique choisie, il est fortement conseillé d’acheter son véhicule chez un vrai professionnel qualifié qui saura vous orienter vers le modèle qui convient le mieux.Le véhicule de compétition
Les caractéristiques du véhicule en compétition officielle dépendent de la discipline que l’on pratique, en effet, elle ne sont pas les mêmes suivant que l’on choisi de faire des épreuves de club, amateurs, ou préparatoires...Généralement, la voie initiale des véhicules (largeur) doit être au minimum de 125 centimètres, la voie au sol correspondant à la dimension mesurée par terre entre les jantes extérieures des roues arrière. Toutefois, en épreuve solo de maniabilité combinée, les voitures ayant une voie au sol de 138 centimètres ou plus sont tolérées.Il est donc indispensable de définir les caractéristiques de son véhicule en appliquant les règles définis par la Fédération française d’ÉquitationFédération française d’Équitation que l’on peut consulter sur le site officielsite officiel . Le harnais
Le L’équipement d’attelageharnais varie selon le type d’attelage mis en oeuvre et selon la répartition des L’hippologiechevaux qui peuvent être placés de front ou en ligne. Traditionnellement, on divise les L’équipement d’attelageharnais en moyens de conduire, moyens de traction et moyen de freinage.
Les moyens de conduire
Ils sont formés d’une La bridebride analogue à celle utilisée pour le L’hippologiecheval monté, de Le morsmors, de guides qui remplacent les rênes. La La bridebride peut supporter des œillères qui empêchent le L’hippologiecheval de voir sur les côtés ou d’être blessés à l’œil par un coup de fouet. Les Le morsmors, munis de gourmette, sont généralement de type anglais.Les guides sont de longues lanières de cuir, réglables par un système de boucles et de percements. Elles sont attachées au plus bas sur les branches des mors, ce qui donne plus de force aux actions de direction de l’attelage.Les moyens de traction
Ils assurent le transfert de la force musculaire développée par le ou les L’hippologiechevaux, vers la voiture. La prise de force se fait soit par un collier, soit par une bricole.Dans l’attelage à quatre (ou plus) il existe quelques différences entre le harnais des limoniers, c’est à dire les L’hippologiechevaux placés dans les brancards au niveau du timon, et ceux des L’hippologiechevaux de volée (en tête de l’attelage). Dans le premier cas, la sellette supporte le brancard, dans le second cas, un trait unit le collier ou la bricole au palonnier qui relaie les forces vers le timon, ce dernier les transmettant à l’avant train de la voiture.Les moyens de freinage
Ils sont d’une part, la mécanique de la voiture et, d’autre part, le reculement ou avaloire du harnais, qui permet au cheval de contribuer à la décélération et à la retenue dans les descentes. Les chevaux
En principe, tous les L’hippologiechevaux aptes à la selle peuvent être attelés. Néanmoins, certaines Les racesraces expriment des qualités et des aptitudes particulières.
Les chevaux de petite taille
En compétition, la réglementation précise que tous les sujets ayant une taille inférieure à 1.48 mètre (1.49 mètre s’ils sont ferrés) au garrot doivent être considérés comme des poneys et cela dépend indépendamment de leur Les racesrace administrative.Pour la compétition comme pour le loisir, les poneys sont généralement bien adaptés à l’attelage, les plus petits (Le FalabellaFalabella, Le ShetlandShetland...) peuvent être utilisés dans l’attelage d’agrément et de promenade. Les plus grands, tout particulièrement les L’HaflingerHaflingers, conviennent bien aux attelages sportifs.Les chevaux de taille noyenne ou grande
Comme bons chevaux d’attelage ont peu citer par exemple les Le Selle FrançaisSelles Français et les Le TrakehnerTrakhener, parmi ces chevaux d’aptitude, on peut citer le Le Trotteur FrançaisTrotteur français qui possède d’excellente aptitudes à l’attelage sportif. Parmi les chevaux de trait le Le BoulonnaisBoulonnais, le Le PercheronPercheron, le Le BretonPostier Breton se révèlent endurants et rapides. Le dressage à l’attelage
Il faut habituer progressivement le L’hippologiecheval à supporter les harnais de trait, puis à exercer son effort de traction dans une Les alluresallure régulière et soutenue, à travailler à deux, puis à quatre.
L’apprentissage
On peut dresser à l’attelage un L’hippologiecheval non débourré ou un L’hippologiecheval déjà dressé pour la selle. Très progressivement, le travail, formé de courtes séances, est basé sur la mise en confiance du cheval. Initialement comme pour le trotteur de Les courses hippiquescourse, on peut débuter à la dresseuse, voiture à deux roues très légère mais solide, comportant deux places, l’une pour le meneur, l’autre pour un éventuel aide.On habitue le L’hippologiecheval à recevoir successivement le collier ou la bricole, et si le L’hippologiecheval n’est pas encore dressé à la monte, à la sellette ou, au début, à un simple surfaix, puis la La bridebride.En deuxième lieu, les brancards sont mis en place, le L’hippologiecheval étant conduit en main au niveau de la La têtetête. Ensuite, le cocher monte dans la voiture, tandis qu’un aide à pied reste à intervenir. L’aide s’éloigne au fur et à mesure que le L’hippologiecheval obéit au cocher, en particulier à l’action des La bridebrides.Le perfectionnement
Afin de perfectionner le dressage, on peut recourir à un travail de conduite aux longues rênes. Dans un enclos calme et isolé, le dresseur habitue progressivement le L’hippologiecheval à exécuter des figures de plus en plus complexes, à l’Les alluresallure du Le paspas ou du petit Le trottrot.Pour lui apprendre à travailler par paire, on associe le L’hippologiecheval, correctement dressé pour un attelage solo, avec un L’hippologiecheval « maître d’école », déjà dressé à l’attelage par paire. On peut passer à l’attelage à quatre dès que l’on dispose de deux paires de L’hippologiechevaux parfaitement dressés et habitués à travailler ensemble. Les soins particuliers
Pour un attelage il y a deux paramètres qui sont importants, le premier, obligatoire, est le ferrage qui doit être adapté aux longues marches sur les routes goudronnées, et le deuxième, plus facultatif, est le toilettage homogène pour un attelage par paire ou plus.
Le ferrage
Amortissante si on circule sur des routes pavées ou goudronnées, la Le ferrageferrure d’attelage est un peu plus lourde que celle du L’hippologiecheval de selle. Elle est antidérapante, avec une option de ferrure munie de crampons à glace, adaptée au sol verglacé ou gelé.Avant chaque sortie, le meneur doit vérifier très soigneusement la Le ferrageferrure du ou des L’hippologiechevaux, car les efforts de traction accroissent les risques d’arrachement des fers mal brochés.Le toilletage
Facultatif pour l’attelage de loisir, le toilettage à une très grande importance pour la présentation des attelages en compétition. Les L’hippologiechevaux d’un même attelage sont toilettés de façon identique, ce qui donne un aspect visuel homogène.Quelque soit la discipline on doit obligatoirement préparer très soigneusement la La queuequeue, afin qu’elle ne se prenne pas dans les traits de l’attelage. Dans certains pays on pratique l’écourtement chirurgicale de la La queuequeue, mais elle est, de nos jours, interdite dans de nombreux pays dont la France. Le meneur et la conduite
Le meneur conduit l’attelage, il peut être aidé à certaines phases lors d’une compétition par des grooms dont la présence est obligatoire ou non dans la voiture, selon le type d’attelage. Par exemple un attelage à quatre L’hippologiechevaux comporte obligatoirement deux grooms, celui par paire n’a qu’un groom, alors qu’un attelage solo peut n’en avoir aucun.
Le meneur
Un bon meneur doit savoir placer des harnais, c’est-à-dire garnir, puis atteler, dételer et dégarnir. L’ajustage du harnais comme l’entretien de la voiture ne doivent pas avoir de secret pour lui.En compétition, Le meneur doit posséder des notions d’hippologie et connaître la méthode générale de ménage des différents attelages. Il doit être capable de faire un ménage sur route, de démontrer ses capacités en dressage et en épreuve de maniabilité, ainsi que de conduire sur un terrain varié à l’allure adaptée.Les principes de la conduite
Le meneur, installé dans la voiture, dispose, comme aides, des guides, du fouet, de la voix ou des appels de langue. Il est assis, le torse bien droit, les épaules décontractées, les coudes près du corps, les poignets placés pouces en regard, à peine plus haut que les coudes. Les guides sont tenus dans la main gauche.Lors de la conduite à deux guides qui convient aux attelages à un ou à deux L’hippologiechevaux, la guide gauche passe entre le pouce et l’index, tandis que la guide droite est serrée entre l’annulaire et le petit doigt. La main droite tient le fouet entre le pouce et les phalanges des premiers doigts, elle peut servir à rallonger ou à raccourcir les guides afin de les tendres exactement et d’assurer un bon contact entre la main et la bouche du L’hippologiecheval. Un attelage à quatre est dirigé par l’action de quatre guides. La manipulation de ces guides est alors très complexe et il est préférable de l’apprendre à l’aide d’un simulateur sous la conduite d’un instructeur.Aide très importante pour le meneur, le fouet est constitué d’un manche avoisinant 1.80 mètre pour les attelages d’une ligne (solo ou par paire), et de 2.50 à 3.80 mètre pour les autres, sur lequel s’attache une lanière. Le meneur enroule cette dernière sur le manche durant les périodes où il n’utilise pas le fouet. Celui-ci sert principalement à inciter les L’hippologiechevaux à se porter en avant. Il peut aussi permettre de moduler les changements de direction des tandems, surtout dans les attelages à quatre ou plus. Si les L’hippologiechevaux sont parfaitement dressés, la voix et les appels de langues peuvent leur faire prendre le départ, les faire passer du pas au trot, les faire ralentir ou s’arrêter.Les changements de direction débutent par un ralentissement de l’attelage. Il est impératif que le meneur évite de tirer sur la bouche des L’hippologiechevaux. Il dirige les L’hippologiechevaux en relâchant la ou les guides externes par rapport à la direction du virage, sans tirer su côté interne. Dans le cas d’un attelage à quatre, cette action est légèrement anticipée pour le tandem de volée (L’hippologiechevaux positionné à l’avant), par rapport au limoniers, l’action du fouet, dirigé vers l’intérieur du virage, pouvant modérer le changement de direction de ces derniers. L’attelage doit se placer correctement sur le cercle du virage et ne pas former de ligne brisée. La pratique de l’attelage
Descendants direct des chars de l’antiquité, des coches et des carrosses, les attelages, qui exploitent la force des L’hippologiechevaux pour déplacer des véhicules chargés, ont perdu de leur usage utilitaire avec l’apparition du train et de l’automobile. Mais à partir de traditions qui se sont perpétuées, ils ont retrouvé un intérêt en tant que discipline sportive ou de loisir.
L’attelage de compétition
L’attelage est une discipline où une voiture est attelée derrière un ou plusieurs chevaux comporte jusqu’à trois tests qui sont le dressage, le marathon et la maniabilité. Ces trois épreuves attestent de la compétence et de l’habileté du meneur et permettent de vérifier la condition physique, la franchise, l’obéissance et la souplesse des L’hippologiechevaux. Cette discipline peut être pratiquée à plusieurs, en famille ou entre amis, en effet, en plus du meneur, il peut y avoir un ou plusieurs coéquipiers. L’attelage se pratique en compétition avec un équipage de un à quatre poneys ou de un à quatre chevaux, la catégorie qui rencontre le plus de succès étant celle avec quatre L’hippologiechevaux.En attelage le dressage est un enchaînement de figures imposées à exécuter de mémoire, la beauté de l’attelage, la précision des figures et les allures des L’hippologiechevaux étant évaluées par des juges. Très spectaculaire, le marathon est un parcours en terrain varié ou les attelages enchaînent des difficultés techniques appelées « obstacles » qui sont composés de passages étroits et sinueux matérialisés par des poteaux et de passages naturels tels que des gués, buttes et devers. La maniabilité des L’hippologiechevaux est testée aux points et à Les alluresallure libre présentant une succession de portes matérialisées par des cônes appelées obstacles, à passer successivement dans l’ordre des numéros, lorsque l’attelage fait tomber les balles posées sur les cônes cela engendre des pénalités.L’évaluation du dressage, du marathon et de la maniabilité en attelage permettent de tester l’expérience et le niveau technique. Les tests d’adresse permettent de débuter l’attelage par des situations ludiques, le meneur doit faire preuve de précision pour franchir et réussir les différents contrats. Le coéquipier, quant à lui, ramasse des anneaux avec une épée, dépose des ballons dans des fûts. Le dressage combiné combine un parcours de maniabilité avec des figures imposées de dressage qui sont évaluées par des juges. La maniabilité combinée combine un parcours de maniabilité avec des obstacles de marathon, toute l’équipe (le meneur, les chevaux et le coéquipier) préparent ainsi au mieux leur future participation sur un marathon grandeur nature.L’attelage de loisir
Si l’on ne cherche pas à accomplir les performances du ménage sportif, l’attelage peut constituer un excellent moyen de pratiquer une activité équestre originale. Si l’on possède son propre attelage, on peut profiter des alentours en se promenant au travers des sentiers autorisés et des routes de traverses.L’attelage de loisir permet de découvrir, pour les néophytes, le L’hippologiecheval dans des conditions moins sportives et plus confortables que celles imposées par l’L’équitationéquitation. Le seul problème réside dans les difficultés que l’amateur peut avoir à se procurer une voiture bien adaptée. On peut de nos jours profiter de cette pratique même si l’on ne possède ni L’hippologiechevaux, ni véhicule d’attelage, il effectivement possible d’en louer un sous certaines conditions. Les irlandais furent d’ailleurs les premiers à proposer la location de roulotte hippotractées pour parcourir à petite vitesse leur pays.Pour ceux que les soins au L’hippologiecheval et la conduite de l’attelage rebutent, il existe la solution des promenades en voitures hippomobiles avec un meneur servant également de guide, cette dernière solution a été en particulier mise au point par de jeunes agriculteurs dans la région de Fougères en Bretagne (35).Cliquez sur une image pour l'agrandir, la touche « ESC » (ou echappe) permet de fermer la fenêtre de zoom. Pour aller à l'image suivante ou précédente, vous pouvez utiliser les flèches de déplacement de votre clavier.
Accès rapide
Pour accéder rapidement à une rubrique du site, sélectionnez dans le menu ci-dessous celle qui vous intéresse, vous pourrez ensuite affiner votre recherche.Voir aussi
Quelques pages qui peuvent vous séduire...Le travail à pied, une activité qui offre de nombreux avantages au cheval et au cavalier
Les caractéristiques de la selle anglaise, la plus diversifiées des selles d’équitation
Les accessoires de la selle pour améliorer le confort et la sécurité
Le cavalier, de l'éthique à la pratique
Le travail à la longe, une excellente préparation physique pour tous les chevaux
La bride, un équipement réservé aux cavaliers expérimentés
Les aides, les éléments indispensables à la pratique de l'équitation
Les techniques et les astuces, utiles pour le cheval comme pour le cavalier
Le bridon western, la symbolique de l'équitation western
Monter à cheval, se mettre en selle et adopter la bonne position