![]() | Le travail à la longe, une excellente préparation physique pour tous les chevaux |
Le principe du travail à la longe
Le travail à la longe demeure une excellente préparation physique pour tous les chevaux dont la Les musclesmusculature, plus particulièrement celle du dos et de la ceinture abdominale, ne permet pas encore d'effectuer un travail satisfaisant avec un Le cavaliercavalier en La selle et ses accessoiresselle, mais également, c'est la possibilité de travailler un cheval qui, pour une quelconque raison, ne peut pas, ou plus, être monté.Le travail à la longe permet également de détendre un cheval frais ou de nature impulsive qui évite les conflits inutiles qui pourraient intervenir en début de séance, car après avoir « jeté son feu », il sera bien plus disponible lors de la La mise en sellemise en selle.Mais contrairement aux idées reçues, longé un cheval demande des variations de tracés qui évitent la routine ou, ce qui n'est pas mieux, l'illusion d'un travail qui ne sera, au bout du compte, qu'un défoulement du cheval à la sortie de son Le boxbox.
Lorsque le cheval est sur son tracé, et ceci, qu'elle que soit l'Les alluresallure, le Le cavaliercavalier à une grande influence et doit impérativement « animer » le travail. Il doit frapper ses pas, avec une cadence adaptée à l'Les alluresallure du cheval. En effet, le fait de traîner les pieds pendant que le cheval est au Le galopgalop, qu'il est concentré, bien placé et régulier est une notion qui est tout à fait inconcevable.Le Le cavaliercavalier doit participer en étant habité d'une forme de tension qu'il maîtrise. Il doit en permanence adapter son tempo à celui du cheval, qu'il soit au Le paspas, au Le trottrot ou au Le galopgalop, car le tracé du Le cavaliercavalier influence nettement celle du cheval. Quand le cavalier avance, il pousse le cheval... Il « ouvre ». Quand il recule, il raccourci son cercle, donc, il « ferme ».C'est un travail qui est vivant, mesuré et consenti par tous les protagonistes. La séance doit amener le goût du travail à côté du cheval et provoquer un réel plaisir de parcourir le Le corps dans son ensemblecorps de l'équidé du regard en y reconnaissant le bon développement de ses Les musclesmuscles, le constat d'un bon tracé et la régularité de ses Les alluresallures.
La longe et son attache
La La longelonge doit mesurer entre huit et neuf mètres et être plate. Elle doit être légère, sans bords coupant et pas trop longues afin de ne pas se mélanger les pinceaux. Il xsite de nombreux modèles de nos jours adaptés pour longer un cheval et qui sont très confortables pour les mains.Si l'on dispose d'un Le licollicol léger, qui est solide, et que le cheval n'essaye de « fausser compagnie », il est préférable de commencer avec lui initialement.Toutefois, pour être plus précis et éviter les écarts de tracés, il faut diminuer la largeur du Le licollicol au niveau du chanfrein et attacher la longe sur le côté, à gauche ou à droite, selon le sens choisi du cercle de travail.
Très rapidement, le Le cavaliercavalier pourra juger, dans les jours suivants ou le lendemain, si il peut lui mettre un Le bridon ou le filetfilet et fixer la La longelonge soit à l'anneau du Le morsmors du filet soit à la muserolle.Cet ensemble sera plus fixe, mais surtout, lorsque la longe est fixée à l'anneau, il donnera déjà un « léger pli » et une « articulation souple » qui deviendra très utile pour la suite des opérations.Par ailleurs, la fixation de La longelonge au Le morsmors provoquera, juste par son poids, une forme de tension à laquelle le cheval sera sensible.
Le cheval y répondra par un très faible pli naturel de son L'encolureencolure et un léger basculement de sa tête vers le Le cavaliercavalier, qui favorisera l'attitude de l'équidé sur son tracé.Grâce à cela, les Les alluresallures seront plus équilibrées, et deviendront plus régulières et toniques, parce qu'elles seront mieux engagées par l'activité des Les postérieurspostérieurs, en particulier celui qui sera à l'intérieur du tracé, donc vers le Le cavaliercavalier.Si l'on décide de mettre le filet, il est également possible de fixer la longe « en colbert », c'est à dire qu'elle passe par un anneau du Le morsmors, puis passe au dessus la La têtetête du cheval.
On peut aussi fixer la longe sur un Le caveçoncaveçon, qui est une variété de Le licollicol possédant une muserolle très rembourrée, qui est équipée, en regard du chanfrein, d'un anneau prévue à la fixation de la La longelonge. Même s'il est mis en place comme un Le licollicol, son réglage diffère légèrement.La muserolle doit impérativement être serrée et ajustée pour éviter qu'elle ne glisse sur les naseaux et empêche le cheval de bien respirer ou qu'elle n'exerce une action trop violente sur le chanfrein, tandis que la sous gorge doit rester lâche.
Le travail à la longe
Longer un cheval avec efficacité demande, en premier lieu, de connaître la méthode à adopter pour la tenue de la longe et de la chambrière. Si le cheval tourne à gauche, la chambrière et le pendant de la longe, qui doit être rangée de façon à pouvoir être libérée dans le cas ou l'on souhaite agrandir le cercle, sont gardés dans la main droite et la longe « de liaison » entre le cheval et le cavalier est assurée par la main gauche.Lorsque le cheval tourne à droite il faut, tout simplement, inverser la procédure, la chambrière et le pendant de la longe dans la main gauche et celle « de liaison » dans la main droite.La chambrière, quant à elle, ne doit jamais être utilisée verticalement, son champ d'action part du sol et se prolonge jusqu'à la position horizontale par rapport au sol. Lorsque que l'on doit l'utiliser, les mouvements se font horizontalement, en partant de l'arrière du cavalier, puis vers l'avant. Dans tous les cas, elle ne doit jamais être utilisée pour sanctionner le cheval, au delà de l'éthique, ce geste pourrait créer un climat d'anxiété qui nuirait à la qualité du travail.Avant de commencer la séance, le cavalier doit être certain que le cheval est déjà habitué à Le cheval en mainmarcher en main avec un licol, tout aussi bien à gauche qu'à droite. Il faut également qu'il accepte de se laisse brider et débrider sans que cela provoque une défense. Mais également qu'il soit capable de sortir de son Le boxbox ou de son pré calmement, qu'il sache s'arrêter lorsque le Le cavaliercavalier en fait la demande, et qu'il reparte au premier appel de langue.Il faut conduire le cheval dans un endroit qu'il connait déjà, le préférable étant dans un manège. Si on est en plein air, il faut privilégié un espace bien clôturé, pour prévenir une éventuelle fuite. En résumé, rien dans l'environnement de travail ne doit provoquer de l'anxiété de la part du cheval, car on va lui demander un travail qui est nouveau.
Pour des raisons évidentes, il est conseillé de commencer le travail à la longe vers la gauche car, de part l'éducation, c'est le côté que le cheval et l'homme abordent le plus souvent. Lorsque l'on est au milieu de l'aire d'entraînement, on arrête le cheval. Il faut alors lâcher un peu de longe, puis marcher vers la hanche du cheval en accompagnant ce déplacement avec un appel de langue. Si le cheval reste immobile, il faut continuer à avancer vers lui et, si besoin est, on peut lâcher un peu plus de La longelonge.Si toutes ces incitations sont insuffisantes, on agite alors un peu la La chambrièrechambrière derrière le cheval, sans le toucher. Si cela s'avère insuffisant, on fait appel à un aide à qui l'on demande de tenir la La chambrièrechambrière à hauteur de la croupe ou de conduire le cheval pendant quelques Le paspas en le tenant par le montant gauche du Le caveçoncaveçon, du Le licollicol ou du Le bridon ou le filetfilet. Dans tous les cas, le choix de frapper le cheval pour le mettre en marche est à proscrire.
Quand le cheval a fait quelques tours au petit Le paspas, le Le cavaliercavalier doit tenter de l'arrêter avec des aides vocales comme « hoho » ou « hola ». En règle général, le cheval, qui en connaît la signification de part son éducation, s'immobilise alors de lui-même. Il est toutefois possible, à cause de l'inquiétude provoquée par la nouveauté de la situation, que le cheval continu à avancer. Il faut alors tirer sur la longe vers l'arrière et en même temps raccourcir le cercle en répétant les ordres d'arrêt. Malgré tout cela, si le cheval persiste à avancer, on donne de très légères secousses au niveau de la La longelonge, jusqu'à obtenir l'arrêt complet.Lorsque le cheval est immobile, il faut se diriger dans sa direction en lui parlant, afin de diminuer son éventuelle anxiété. Il est conseillé de le caresser, mais il faut se limiter à l'épaule ou de l'arrière main, jusqu'à la disparition totale de la tension provoquée par ce nouveau travail. Il est très important d'éviter d'avancer vers la La têtetête.A ce stade, la leçon peut reprendre par une série de départs et d'arrêts, jusqu'à ce que le cheval réponde parfaitement et franchement aux instructions. Ensuite, le travail se poursuit par un tracé vers la droite, pour y parvenir, le Le cavaliercavalier doit au préalable avoir inverser la tenue de la La longelonge, celle de la La chambrièrechambrière ainsi que l'attache, dans le cas où l'on utilise un Le bridon ou le filetfilet ou un Le licollicol.Si le travail à la longe est régulier, le Le cavaliercavalier va, au fur et à mesure des leçons, pouvoir varier la longueur de La longelonge le séparant du cheval, en veillant à ce qu'elle soit toujours légèrement tendue. Il faut alors alterné, dans le calme, les marches rectilignes et circulaires, en restant, à l'aplomb de l'épaule du cheval. Pour empêcher le cheval de tourner, il faut se placer plus en avant et, pour accélérer l'allure du cheval lorsqu'il ralentit, il faut se positionner plus en arrière.
En résumé, lors du travail à la longe, on doit toujours garder à l'esprit que l'objectif principal est d'amener un cheval à obtenir des Les alluresallures calmes et régulières, avec une bonne cadence. Des séances de travail régulières, doivent apprendre au cheval à accélérer, aussi bien qu'à ralentir, à passer, sans difficulté, d'une Les alluresallure à une autre et à obéir à la voix de son Le cavaliercavalier.Le dernière chose à retenir est que la La longelonge, qui doit être constamment tendue, surtout quand on agrandi le cercle, est comme les rênes sur un Le bridon ou le filetfilet, elle constitue un lien fondamental de communication entre le cheval et l'homme. Cette permanente tension transmet les impulsions de l'un et de l'autre. Il est donc impératif que ce moyen de communication soit maintenue en permanence.
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