Une race peut être proche du Tarpan qui est longtemps restée très pure |
Race ancienne probablement proche du Tarpan, aujourd'hui disparu, le Polesskaya, qui est longtemps resté pure, a, au cours de son évolution, subit des croisements avec, notamment, l'Arabe, l'Orlov, le Døle Gudbrandsdal, le Trait Russe et le Trait Soviétique.
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Auteur | Claudie Quénéhen Ouadah © Reproduction Interdite |
Mais ces croisements, qui avaient été entrepris pour améliorer la race, n'ont pas eu l'effet escompté. En effet, contrairement au Polesskaya pur, le modèle est devenu moins endurant, incapable de résister aux conditions climatiques difficiles et à l'environnement de la Polésie, qui est une région marécageuse, difficile d'accès, avec des forêts très denses et des pâtures pauvres. L'influence de ses races n'a pas perduré, étant donné le résultat médiocre obtenu.
Au cours du XXème siècle, le Polesskaya, comme beaucoup d'autres races, à beaucoup souffert des pertes qu'il a subit pendant la Seconde Guerre Mondiale, de 1939 à 1945, ce qui a presque provoqué son extinction. De nos jours, la race, qui est peu connue, sauf dans sa région natale en Polésie, est toujours dans une situation critique.
Sobre et très endurant, ce petit cheval au corps compact, qui existe en deux types, un modèle léger et un plus lourd, a une taille au garrot comprise entre 1,30 mètre et 1,44 mètre.
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Auteur | Claudie Quénéhen Ouadah © Reproduction Interdite |
La couleur de sa robe est généralement baie, alezane, noire ou grise, mais d'autres sont possibles comme le souris. Il est souvent porteur du gène Dun. Les crins de sa crinière et de sa queue, attachée bas, sont assez fournis. Les marques primitives, comme la raie dorsale et les zébrures aux membres, sont fréquentes.
Sa tête plutôt petite présente un profil rectiligne, son encolure courte est large, son garrot est peu marqué, son poitrail est assez large, son dos long est fort, ses membres sont forts et ses sabots sont durs.
Robuste et facile d'entretien, le Polesskaya est un cheval avec un excellent caractère, qui possède une bonne longévité et une bonne fertilité. Les juments constituent de bonnes laitières.
Il est élevé, en Biélorussie, plus particulièrement dans la zone forestière et marécageuse de Polésie aux environs des rivières Pripet, ou Pripiat, Horyn et Pina appartenant aux Marais de Pinsk.
Il est utilisé sous la selle, notamment pour l'enseignement de l'équitation, et aussi pour l'attelage et le travail. Il peut également être élevé la production de viande.
AuteurAu cours de son évolution, cette date a marqué l'histoire du Polesskaya.
Il y a un relevé disponible pour cette section, dont vous trouverez le détail ci-dessous.
1988 | 100 |
Biélorussie Le pays qui élève en majorité des chevaux de trait | |
Polésie Une région historique liée aux origines du Polesskaya |
Toutes les races du monde - Édition Delachaux et Niestlé 2014 - Par Élise Rousseau et Yann Le Bris - 543 pages - Page 226 | |
Mason's World Encyclopedia of Livestock Breeds and Breeding - Édition 2002 - 2016 - 380 pages - 1107 - Par Valérie Porter - Page 496 | |
Wikipédia - Wikimedia Foundation Inc. - Encyclopédie libre - Site internet https://fr.wikipedia.org/wiki/Polesskaya | |
GeoNames - Base de données géographiques - https://www.geonames.org - Site internet https://www.geonames.org/countries/BY/belarus.html | |
Système d'Information sur la Diversité des Animaux Domestiques - DAD-IS FAO - http://www.fao.org - Enquête sur les races de la FAO | |
European Farm Animal Biodiversity Information System (EFABIS) - Source de données européennes sur les races - FabisNet - Source de données européennes DAD-IS |