Le cheval le plus populaire de l'Algérie |
Premier pays à établir le Stud-book du Barbe Arabe, ou Arabe Barbe, en 1948, l'Algérie, considèrent le cheval comme une pierre angulaire de son histoire et de sa culture. L'effectif total, toutes races confondues, est de plus de 35 000 individus, dont 90% sont de race Barbe Arabe, il est donc le cheval le plus populaire du pays.
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Auteur | Claudie Quénéhen Ouadah © Reproduction Interdite |
Il est plus particulièrement présent dans quatre région du nord de l'Algérie, soit les zones côtières et les plaines, les montagnes, les hauts plateaux et celles bordant le désert. Il représente également le cheval prédominant dans d'autres pays du Maghreb, comme la Tunisie, le Tchad et le Maroc.
Si le Barbe Arabe est si apprécié, c'est avant tout, pour sa force, sa facilité d'adaptation et d'apprentissage, sa frugalité et sa robustesse. Il est le fruit du croisement effectué en 1877 entre une jument Barbe originaire de Tiaret dans l'ouest de l'Algérie et un cheval Arabe. Le résultat à permis d'obtenir un cheval qui n'avait pas les défauts, qui sont pourtant peu nombreux, du Barbe, afin de combler le manque de chevaux dans la cavalerie militaire. Par la suite, les fruits de ce croisement se sont reproduits entres eux ou avec des races parentales.
Très commun en Algérie, au Maroc, en Tunisie et au Tchad, le Barbe Arabe est également élevé en Espagne et en France. Au dernier recensement effectué en Algérie et en Tunisie en 1992, l'effectif de la race était de 32000 individus, avec une forte tendance à la baisse, quant à l'effectif du Tchad et du Maroc, il demeure inconnu.
Avec une taille au garrot qui oscille entre 1,40 mètre et 1,55 mètre, le Barbe Arabe, qui porte des marques blanches sur les membres et la tête, est généralement bai, alezan aux crins lavés, noir ou gris. Les crins de sa crinière et de sa queue sont longs et soyeux.
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Auteur | Claudie Quénéhen Ouadah © Reproduction Interdite |
Morphologiquement différent suivant la proportion d'apports de sang de ses deux races originelles, le Barbe Arabe, qui est plus grand et plus massif que l'Arabe, est généralement harmonieux.
Sa tête, moins ciselée que l'Arabe mais plus fine que celle du Barbe a un profil rectiligne, son encolure est musclée, son dos est court, sa croupe est légèrement inclinée et ses membres sont solides.
Connu pour sa rusticité, très énergique et avec un excellent mental, le Barbe Arabe, qui est plus sportif que le Barbe, est un cheval plein de panache. Parmi les individus de la race il existe plusieurs types dont les plus connus sont le Beledougou au Banamba, le Hodh au Mali et le Sulebawa au Nigeria.
En Tunisie, les juments présentent une fécondité plus faible que la moyenne avec un taux de fertilisation d'environ 35% et leur période de lactation dure en moyenne 180 jours. La période de reproduction est de février à juin et la durée des chaleurs est de 7 jours avec une fécondité moyenne de 80 à 95%.
Il est principalement élevé en Afrique du Nord, notamment en Algérie, au Maroc et en Tunisie mais aussi en Europe comme en Allemagne, en France et en Espagne. Le Barbe Arabe ne nécessite pas beaucoup d'attention et peut survivre dans des conditions difficiles.
Le Barbe Arabe ne manque pas de volonté et sa capacité d'apprentissage lui permet de se prévaloir d'être capable de bonnes performances dans de nombreuses disciplines équestres.
C'est un bon cheval de selle que l'on retrouve dans le tourisme équestre ou à l'attelage léger. La race est plus grande et plus forte que les chevaux arabes avec des membres spécifiquement adaptés à la vitesse.
Le Barbe est présenté dans les expositions équestres depuis 1975. Il a, par ailleurs, été utilisée dans les guerres, pour les festivals culturels et pour le travail.
Dans le nord de l'Afrique, il est particulièrement apprécié dans les fantasias. Même si de nos jours, elles sont devenues des attractions touristiques qui sont vues comme des démonstrations folkloriques, autrefois elles constituaient le suprême ornement et étaient célébrées à l'occasion de certains rites. Cela pouvait être une fête dédiées aux saints, où les sacrifices et les festins étaient d'usage, une fête religieuse, marquant la fin du ramadan, par exemple, ou encore, la naissance du Prophète de l'Islam, Mahomet, et en dernier une célébration de mariage.
AuteurAu cours de son évolution, ces quelques 2 dates ont marqué l'histoire du Barbe Arabe.
Il y a 2 relevés disponibles pour cette section, dont vous trouverez le détail ci-dessous.
1986 | 90 000 |
1992 | 32 000 |
Il y a un relevé disponible pour cette section, dont vous trouverez le détail ci-dessous.
1992 | 270 |
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1986 | 45 000 |
1992 | 8 000 |
Il y a 2 relevés disponibles pour cette section, dont vous trouverez le détail ci-dessous.
1986 | 100 |
1992 | 70 |
Algérie Une partie indissociable de son histoire et de sa culture |
Association Belge du Cheval Barbe Un organisme de gestion du Barbe en Belgique |
Toutes les races du monde - Édition Delachaux et Niestlé 2014 - Par Élise Rousseau et Yann Le Bris - 543 pages - Page 396 | |
Mason's World Encyclopedia of Livestock Breeds and Breeding - Édition 2002 - 2016 - 380 pages - 1107 - Par Valérie Porter - Page 439 | |
Wikipédia - Wikimedia Foundation Inc. - Encyclopédie libre - Site internet https://fr.wikipedia.org/wiki/Arabe-barbe | |
GeoNames - Base de données géographiques - https://www.geonames.org - Site internet https://www.geonames.org/countries/DZ/algeria.html | |
Système d'Information sur la Diversité des Animaux Domestiques - DAD-IS FAO - http://www.fao.org - Enquête sur les races de la FAO | |
European Farm Animal Biodiversity Information System (EFABIS) - Source de données européennes sur les races - FabisNet - Source de données européennes DAD-IS |